Pour moins de 1 000 € de plus qu'une Clio Break, une toute autre proposition : le Captur. Beaucoup de charme, des qualités pratiques, et la capacité de gambader sur les chemins.
Clio IV, Zoe, Captur. Trois lancements majeurs en huit mois : Renault a rassuré ceux qui s'inquiétaient de la priorité donnée ces derniers temps à Nissan et Dacia au sein de l'alliance franco-japonaise. Les minispaces sont en pertes de vitesse, les petits tout-chemins au zénith. Renault a donc délaissé le Modus au profit du Captur, bâti sur une plateforme de Clio break. Déjà, c'est bon signe, sa beauté interpelle. Un brin canaille : flancs creusés qui reprennent la longue balafre inférieure de la Clio. Élégante et moderne : silhouette effilée (4.12 m), toit mi-haut (1.57 m) qui sait revêtir une teinte dissociée (400 € sur Zen et Intens). Le Captur n'oublie pas d'être pratique : boîte à gants "tiroir", banquette coulissante qui porte le volume chargement à 455 l, plancher de coffre à deux positions et réversible : un côté moquette et l'autre plastique.
Sur route, le Captur n'a pas la précision d'une Clio : centre de gravité plus élevé, poids supérieur de 100 kg. Et le dCi 90 déçoit : 13.1 s de 0 à 100 km/h. Ses deux moteurs essence lui conviennent mieux. Mais à la différence de ses rivaux, Juke en tête, sa garde au sol (20 cm) lui ouvre accès aux chemins. Pas de transmission 4x4 en vue. Il s'en console : une version à venir recevra le différentiel renforcé du Scénic XMOD. Enfin, ses tarifs sont raisonnables : ils débutent à 15 600 € en essence, et 17 800 € en diesel, dans une finition Life bien pourvue : feux de jour à diodes, Bluetooth, régulateur de vitesse. Bref, le portrait d'un succès annoncé.
(Source complète : L'Argus)